Selon une étude récente, les individus qui tentent d’arrêter de fumer en intégrant le vapotage dans leur routine présentent des niveaux plus faibles de produits chimiques nocifs dans leur organisme que les fumeurs. Dans le cadre d’une recherche, les biomarqueurs de près de 1 000 participants qui fumaient, vapotaient ou pratiquaient les deux (double usage) ont été examinés. Curieusement, un nombre plus faible de substances toxiques, comme le monoxyde de carbone, a été observé dans l’organisme des fumeurs à double usage par rapport au groupe des fumeurs traditionnels. Il s’agit d’une nouvelle étude qui discrédite la croyance de longue date : l’utilisation du dispositif de vapotage comme méthode d’arrêt du tabac conduit à une augmentation du tabagisme et à l’ingestion ultérieure de substances chimiques nocives provenant à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles.
Le vapotage à double usage
Le concept de double usage a été un sujet de discussion parmi les experts qui étudient le sevrage tabagique. Malgré la promesse initiale d’une alternative viable, les cigarettes électroniques sont liées à l’émergence d’un tabagisme persistant, ce qui entraîne aujourd’hui un double usage. Ce phénomène a suscité l’inquiétude des opposants au vapotage, qui estiment que non seulement il ne permet pas de sevrer les fumeurs de leur dépendance à la nicotine, mais crée également une nouvelle habitude addictive. La prévalence du double usage souligne la nécessité de poursuivre les recherches sur l’efficacité des cigarettes électroniques en tant qu’outil d’aide au sevrage tabagique.
Selon plusieurs études récentes, l’utilisation de l’e-cigarette comme outil d’aide au sevrage tabagique est un fait indéniable et cohérent. Bien entendu, le vapotage est une option viable pour inciter les fumeurs à cesser de fumer, mais les résultats ont montré le contraire. De nombreuses personnes continuent de fumer tout en pratiquant le vapotage, et cette situation est préoccupante ; des solutions alternatives doivent donc être envisagées. En effet, le recours à la cigarette électronique ne permet pas nécessairement d’arrêter la cigarette traditionnelle, comme l’ont montré les études. Dans ce contexte, les services de remplacement de la nicotine se sont avérés être une solution efficace.
Le danger de double usage
Selon diverses études récentes, les conclusions sur la sécurité du double usage sont contradictoires. Tandis que certains recherches suggèrent que la double utilisation peut entraîner des risques accrus de problèmes cardiovasculaires, d’autres ont découvert des preuves inverses. Selon une nouvelle étude, les doubles utilisateurs présentent des taux de CO (monoxyde de carbone) dans l’air expiré inférieurs à ceux des fumeurs, tandis que les vapoteurs présentent des taux encore plus faibles. De plus, les double-utilisateurs sont davantage susceptibles de renoncer au tabac après un certain temps, plutôt que de continuer à pratiquer la double-utilisation ou de revenir à un tabagisme exclusif. Cependant, les facteurs individuels, plutôt que la double utilisation, ont souvent joué un rôle plus important dans l’arrêt du tabac.
Le taux de double usage
Diverses études menées au cours de la dernière décennie ont conclu que les utilisateurs d’e-cigarettes ont tendance à adopter un “double usage”, autrement dit un usage simultané de cigarettes traditionnelles et d’e-cigarettes. Il s’agit d’une tendance largement répandue aux plusieurs pays, avec des taux constants d’utilisation de la cigarette électronique chez les fumeurs. D’après une étude récente, les adolescents qui n’utilisaient que le dispositif de vapotage présentaient des taux plus élevés de double usage que les adolescents qui commençaient à fumer des cigarettes traditionnelles. De plus, les personnes qui avaient commencé à fumer avant de passer au vapotage continuaient à fumer, même après être passées à la cigarette électronique. Contrairement au consensus général autour de l’idée que les e-cigarettes n’aident pas à arrêter de fumer, de nouvelles recherches suggèrent que le double usage n’est qu’une période de transition et non un état permanent. Indépendamment de la race, du sexe ou de la nationalité, la prévalence généralisée du phénomène souligne une nouvelle fois la nécessité de poursuites des recherches sur les effets des cigarettes électroniques.
Conclusion
De nombreux scientifiques et spécialistes de santé se sont penchés sur la controverse et l’argument relative à la capacité du dispositif de vapotage sur le plan de l’aide au sevrage tabagique. Malgré les preuves présentées, de nombreux organismes de santé restent sceptiques. Néanmoins, plusieurs pays considèrent les cigarettes électroniques comme un outil destiné au passage du tabagisme à une habitude moins destructrice. Toutefois, plusieurs facteurs extérieurs au vapotage ou à l’e-cigarette peuvent déterminer le succès d’un sevrage tabagique. Bien que les dernières recherches suggèrent que le double usage n’est pas aussi nocif que le simple usage de cigarettes, davantage de données doivent être collectées pour établir des conclusions définitives. Principalement, le présent travail souligne la possibilité qu’une période de transition – qui pourrait inclure l’utilisation d’e-cigarettes – puisse être un moyen relativement inoffensif d’arrêter de fumer.