La dégradation de l’e-liquide

L’e-liquide, comme tout produit consommable, présente un risque de détérioration au fil du temps. Certains éléments catalysent sa dégradation, ce qui peut entraîner sa détérioration avant sa durée de conservation indiquée. Il s’agit notamment de l’exposition à l’air, à la chaleur, à la lumière et au mouvement, ainsi que du type de matériau utilisé pour le stockage. Pour comprendre la science sous-jacente, des liaisons chimiques doivent être désintégrées au sein des composés d’e-liquide sous l’effet des éléments susmentionnés.

La chaleur agit comme un catalyseur, accélérant les processus de réaction qui entraînent la dégradation des composants de l’e-liquide. De même, l’exposition à la lumière peut déclencher des réactions dans les ingrédients sensibles, entraînant une perte de saveur et de puissance. L’air contribue à l’oxydation, ce qui peut modifier la composition chimique d’e-liquide, affectant potentiellement son goût et sa puissance. Le choix des contenants joue un rôle essentiel dans la durée de conservation ; les contenants en plastique, en particulier ceux qui laissent passer l’air et la lumière, ne sont pas nécessairement les plus efficaces pour préserver la longévité de l’e-liquide.

Les dangers potentiels de la consommation d’e-liquide périmé sont très faibles, selon l’avis général de la communauté des vapoteurs. En effet, l’e-liquide périmé est susceptible de perdre son goût attrayant et de devenir désagréable à la dégustation, mais il n’existe aucun cas documenté d’effets néfastes sur la santé directement liés à l’utilisation d’e-liquides périmés. Malgré cette constatation, un certain nombre de connaisseurs du vapotage et de défenseurs de la sécurité s’opposent à l’utilisation d’e-liquide périmé, et recommandent la prudence pour assurer le bien-être général et la jouissance optimale de l’expérience du vapotage.

Les signes d’un e-liquide périmé

Dans le domaine du vapotage, la connaissance de la durée de conservation de l’e-liquide est indispensable pour une expérience satisfaisante et sûre. Les fabricants utilisent deux types de dates spécifiques sur les étiquettes des produits destinés aux utilisateurs pour assurer la fraîcheur : les dates de péremption et les dates de naissance, qui indiquent la date de fabrication de l’e-liquide. En général, les dates importantes se trouvent en bas ou sur le côté du contenant d’e-liquide.

Dans le cas de bouteilles d’e-liquide dépourvues de date de péremption, certains indicateurs peuvent aider à déterminer la détérioration du liquide contenu dans le flacon :

L’odeur désagréable

En cas d’odeur désagréable ou de modification radicale de l’arôme de l’e-liquide par rapport à l’arôme prévu (par exemple, un parfum de vanille qui devient moisi), une simple élimination de l’e-liquide est conseillée.

L’altération de la couleur

Les légères variations de couleur au fil du temps sont normales, mais un changement radical, comme le passage d’une couleur claire à une couleur marron foncé, est le signe des risques liés à la détérioration de l’e-liquide.

Les changements de viscosité

La différence notable de l’épaisseur ou de la fluidité d’origine de l’e-liquide, plus ou moins épaisse, est un signe de remplacement de l’e-liquide.

La modification du goût

Le changement marqué du goût de l’e-liquide, notamment après plusieurs mois d’achat, doit conduire à envisager un réapprovisionnement en e-liquide.

La présence d’amas

L’apparition d’amas non identifiables flottant ou se déposant au fond de la bouteille suggère une dégradation du mélange. En cas de non réintégration de ces éléments en secouant le flacon, l’e-liquide ne doit pas être utilisé.

La durée de vie d’un e-liquide

La dégradation des composants des e-liquides est un processus rampant ne se produisant pas du jour au lendemain. Néanmoins, il atteint un point de dégradation qui entraîne une perte de capacité d’utilisation. Pour les utilisateurs réguliers, la longévité d’un e-liquide peut aller d’un à deux ans. Toutefois, cette durée n’est pas immuable, en raison de plusieurs facteurs cruciaux qui interviennent. La manière de stocker l’e-liquide constitue le premier des facteurs déterminants. L’exposition de l’e-liquide à des conditions inappropriées accélère le processus de dégradation, ce qui peut le rendre inutilisable en l’espace d’un an.

Parallèlement aux conditions de stockage, la proportion d’ingrédients est également déterminante. Par exemple, une teneur en nicotine moindre dans le mélange indique généralement une moindre propension à la dégradation. Les variations dans les types et la qualité des arômes ne doivent pas être négligées et affectent à la fois le goût et la facilité d’utilisation de l’e-liquide. Les arômes naturels se décomposent généralement plus rapidement que leurs homologues artificiels, qui sont conçus pour une longue longévité. Le retour d’expérience de certains aficionados du vapotage est intéressant : les arômes simples et sans fioritures peuvent devenir plus rapidement insipides que les e-liquides complexes, comme les mélanges à thème de desserts.

En bref, la durée de vie d’un e-liquide est un concept conditionnel, influencé par une confluence de facteurs allant des pratiques de stockage à la composition des ingrédients. Malgré la lenteur du processus de dégradation, les consommateurs doivent impérativement être conscients des conséquences de l’utilisation d’un e-liquide au-delà de sa durée optimale, non seulement pour garantir une expérience de vapotage agréable, mais aussi pour préserver l’efficacité souhaitée du produit.

La conservation optimale de l’e-liquide

Les vapoteurs qui investissent dans des quantités importantes d’e-liquide doivent accorder une attention particulière aux conditions de stockage du liquide afin de maximiser sa durée de conservation. En effet, l’e-liquide doit impérativement être conservé dans un endroit frais, à l’abri de la lumière et à l’abri de l’air. Idéalement, les bouteilles en verre foncé constituent des récipients de stockage parfaits, qui offrent une protection contre la lumière et préservent l’e-liquide de toute contamination. Les conditions optimales de stockage ont un double objectif : non seulement elles retardent le processus naturel de dégradation de l’e-liquide, mais elles contribuent également au processus d’imprégnation, en améliorant le profil de saveur de l’e-liquide au fil du temps.

Pour les personnes soucieuses de préserver leur e-liquide, un petit congélateur est souvent la solution idéale. L’environnement du congélateur réunit toutes les conditions d’un stockage idéal : le froid, l’obscurité et l’étanchéité. La solution la plus pertinente pour les e-liquides à forte teneur en nicotine ou en sels de nicotine est le congélateur. La nicotine est le composant le plus sensible des e-liquides et est susceptible de se dégrader en cas de stockage inadéquat. Le congélateur permet le maintien de l’intégrité et de la puissance de la nicotine pendant de plus longues périodes. Autrement dit, un stockage adéquat est la clé de la longévité et de l’amélioration de la qualité des e-liquides.

Conclusion

L’e-liquide a une durée de vie, mais grâce à la longévité de ses composants ( propylène glycol, glycérine végétale et nicotine), il peut rester viable jusqu’à 2 ans avant de se dégrader de manière perceptible. Il s’agit d’un processus graduel, qui permet à certains arômes d’e-liquide de conserver leur qualité encore plus longtemps, en particulier sous réserve de pratiques de stockage optimales. Pour conserver au mieux l’e-liquide, une protection contre divers facteurs environnementaux tels que l’air, la lumière, la chaleur et l’agitation physique est nécessaire. Le respect méticuleux des conditions susmentionnées permet a l’e-liquide de rester en bon état, même après la date de péremption suggérée.

Cependant, la présence des dates de péremption n’est pas uniforme pour tous les produits et peut varier considérablement en fonction des réglementations régionales en matière d’étiquetage. En l’absence d’une date de péremption explicite, les utilisateurs doivent avoir recours aux sens pour évaluer la qualité d’un e-liquide. Les indicateurs essentiels tels que l’arôme, la couleur et l’épaisseur peuvent déterminer le degré d’aptitude de l’e-liquide à la consommation. Dans aucun cas documenté, l’e-liquide périmé n’a causé d’effets nocifs. Par conséquent, une inspection visuelle et olfactive permet une consommation sans risque de l’e-liquide qui semble toujours en bon état.

Les stratégies pour éviter les contrefaçons de dispositifs de vapotage jetables

Pour empêcher l’acquisition de produits contrefaits, deux tactiques principales sont suggérées : la confirmation du code et l’acquisition auprès de vendeurs dignes de confiance. La validation du code est toutefois une étape qui ne peut être réalisée qu’après l’achat, excepté en cas de possibilité d’inspection directe du produit dans un magasin physique avant l’achat. Dans le contexte des achats en ligne, les achats doivent être effectués exclusivement auprès de vendeurs bien établis. Les magasins spécialisés dans la distribution de produits du tabac et de produits de vapotage sont généralement des sources extrêmement fiables.

L’examen des commentaires des clients peut également fournir des informations sur la fiabilité des vendeurs. En outre, une inspection minutieuse de l’emballage de la marchandise pour y déceler d’éventuels signes d’altération peut également être effectuée. Les produits authentiques doivent toujours être livrés dans un emballage scellé par le fabricant. Par ailleurs, les erreurs typographiques ou une qualité d’impression insuffisante sur l’emballage sont conseillées, en raison du risque de reproduction de l’emballage original, qui est généralement plus difficile à reproduire avec précision par rapport aux produits eux-mêmes.

Les mesures correctives à prendre en cas de contrefaçon d’un dispositif de vapotage jetable

La sécurité des consommateurs passe par une action rapide en cas de contrefaçon d’un dispositif de vapotage jetable. Dans un premier temps, les utilisateurs doivent arrêter immédiatement d’utiliser le produit contrefait. Par ailleurs, cette mesure est essentielle pour éviter d’acheter d’autres produits de vapotage auprès du même magasin ou vendeur. Bien que le renvoi du faux produit au détaillant semble être la solution la plus logique, le remboursement est peu probable. En effet, le détaillant peut ne pas être responsable de la vente de produits contrefaits et être réticent à reconnaître son erreur. En outre, la démarche auprès du fabricant authentique pour signaler l’article contrefait peut s’avérer inutile en raison de l’absence de légitimité du produit en question. En conséquence, pour éviter tout préjudice ou danger pour soi-même ou pour autrui, les articles de contrefaçon potentiellement dangereux doivent impérativement être accompagnés de mesures proactives.

La vérification de l’authenticité du dispositif de vapotage jetable

La popularité sans cesse grandissante du vapotage s’accompagne de la production de contrefaçons de dispositifs de vapotage jetables à la nicotine. Le conditionnement de chaque dispositif de vapotage à la nicotine jetable comporte des contrôles de vérification. Pour confirmer l’authenticité du dispositif, l’emballage d’origine doit être conservé pour éviter les vérifications inutiles. L’emballage doit comporter un autocollant destiné à la vérification de l’authenticité. En général, cet autocollant est composé d’un code de sécurité caché sous une surface à gratter, d’une image holographique et d’un code QR.

• Code de sécurité grattable : La couche grattable est enlevée et révèle un code unique. Le code doit être saisi dans l’outil de vérification fourni sur le site web du fabricant. La saisie du code doit être effectuée correctement pour éviter un rejet erroné de l’authenticité.
• Image holographique : L’image holographique affiche le nom ou le logo d’une marque. Souvent, une divergence dans la police et le style des produits contrefaits peut être le signe du caractère illicite du produit.
• Vérification du code QR : Le code QR doit être capturé à l’aide de l’appareil photo d’un smartphone et renvoyer à une page de vérification sur le site web du fabricant.

Conclusion

Le problème de la contrefaçon des dispositifs de vapotage jetables est à la fois grave et en constante évolution. Les explosions de cigarettes électroniques sont souvent liées aux produits de contrefaçon de mauvaise qualité. Pour les consommateurs, les risques liés à l’achat d’articles de contrefaçon doivent être compris et des mesures doivent être prises pour éviter d’être escroqué. La confirmation de la fiabilité du vendeur et l’examen méticuleux de l’emballage du produit sont des moyens efficaces de réduire les risques d’être confronté à des produits contrefaits. En cas d’identification d’un article contrefait, une intervention rapide est cruciale pour éliminer tout risque de dommage ou de danger potentiel. L’authentification de la validité des dispositifs de vapotage jetables revêt une importance cruciale pour la protection de la santé des consommateurs.

Pour les personnes qui connaissent le vapotage uniquement par le biais de ces rapports alarmants, les incidents tels que les incendies et les explosions liés à l’e-cigarette peuvent sembler banals. Cependant, ces événements dits thermiques sont, en fait, exceptionnellement rares. Il s’agit d’un phénomène qui se produit en présence d’une batterie excessivement chaude, qui libère brusquement les produits chimiques et les gaz contenus dans la batterie.

Les images de surveillance des accidents de batteries de vapotage peuvent provoquer des malentendus chez les personnes peu familiarisées avec les dispositifs de vapotage. Les observateurs peuvent être témoins d’un important jet de flammes qui enflamme les vêtements d’une personne, et peuvent ainsi être amenés à penser à une explosion spontanée d’un dispositif de vapotage. Dans ce cas, il est rare qu’un expert soit présent pour clarifier la situation. La plupart des accidents électriques liés au vapotage ne sont pas dus à un dysfonctionnement de l’équipement, mais plutôt à des piles de rechange, souvent le résultat d’une mauvaise manipulation de la part de l’utilisateur.

En général, les vapoteurs qui respectent les règles de base en matière de sécurité des batteries ne courent qu’un risque minime, voire quasi inexistant, d’incendie ou d’explosion lié au fonctionnement du dispositif de vapotage. À l’exception d’un défaut de fabrication occasionnel, la plupart des incidents et des incendies liés aux piles de vapotage sont dus à un petit nombre de problèmes courants et évitables. Malgré la disponibilité d’informations factuelles concernant la sécurité des batteries, certains détracteurs du vapotage continuent de se concentrer sur les aspects les plus sensationnels de ces accidents, négligeant souvent les explications qui attribuent les problèmes à une erreur de l’utilisateur.

Les problèmes liés aux batteries contrefaites, endommagées ou de qualité inférieure

Le contrôle de la qualité lors de la production des batteries garantit la vente directe aux fabricants d’électronique des seules batteries répondant aux normes spécifiées, tandis que les autres peuvent se retrouver sur des marchés secondaires sous d’autres marques. Dans le domaine du vapotage, les contrefaçons sont également très répandues sur le marché et représentent un danger supplémentaire. Les batteries les plus utilisées pour le vapotage sont des cellules de première qualité provenant de fabricants renommés. Malgré le profil de sécurité général des batteries lithium-ion (Li-ion) et lithium-polymère (LiPo), il existe un risque de tomber sur un produit défectueux, en particulier en cas de choix d’alternatives moins chères, qui peuvent être des cellules de qualité inférieure remballées.

En outre, les batteries contrefaites représentent un risque important, notamment sous l’apparence de marques de confiance, mais en réalité, il s’agit de produits de qualité inférieure avec des capacités d’alimentation inadéquates. Pour éviter le problème des batteries contrefaites ou reconditionnées, les utilisateurs devraient s’adresser uniquement à des détaillants bien établis, éviter les vendeurs en ligne inconnus et prêter attention aux spécifications du produit et à l’ampérage approprié. Le maintien d’un bon niveau d’entretien, y compris le remballage des batteries dotées d’une housse de protection endommagée, est essentiel. Les batteries présentant des signes physiques de dommages, tels que des chutes ou des bosses, ou exposées à l’eau, doivent être remplacées.

Les caractéristiques des batteries et les risques liés aux bobines à faible résistance

La puissance de la batterie a une limite et parfois les fabricants ou les vendeurs surestiment l’ampérage des appareils. Par exemple, une batterie peut être marquée comme pouvant fournir “30 ampères”, mais seulement pour de brefs intervalles et non pour une utilisation continue. Les caractéristiques d’utilisation continue doivent être le marquage standard fourni par le fabricant de la batterie, et non les caractéristiques d’impulsion ou de crête. Il s’agit d’une question particulièrement importante pour les personnes qui fabriquent des bobines à faible résistance pour certains types de mods dépourvus de mesures de sécurité intégrées. Les dispositifs qui consomment plus de courant qu’une batterie ne peut en fournir sans mécanisme de coupure électronique présentent un risque de surchauffe et d’emballement thermique, ce qui peut provoquer des incendies ou des explosions.

En cas de défaillance, ces risques sont accentués par la présence de l’appareil dans la main. Bien que peu fréquents, ces incidents peuvent se produire. Par exemple, les incidents passés ont entraîné des conséquences néfastes, voire fatales, à la suite d’une défaillance catastrophique de mods non réglementés. Pour utiliser des mods mécaniques ou construire des bobines à faible résistance, les vapoteurs doivent acquérir une connaissance approfondie des principes électriques, y compris de la loi d’Ohm. La disponibilité d’appareils régulés abordables et plus sûrs semble atténuer l’attrait des mods non régulés. En effet, les mods mécaniques sont limités et peuvent être utilisés en toute sécurité uniquement avec des batteries de qualité approuvée et l’utilisation d’une résistance adéquate pour le nombre de cellules dans un mod.

La manipulation des batteries de cigarettes électroniques

Dans la plupart des cas signalés comme des explosions d’e-cigarettes, il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement du dispositif de vapotage, mais plutôt de batteries transportées sans précaution dans une poche de pantalon ou un sac à main. Selon les recherches, plus des 3/4 des brûlures causées par des incidents liés à la cigarette électronique se produisent sur le haut de la jambe et le bas du torse, emplacements typiques de rangement d’objets dans les poches. Pour activer un dispositif de vapotage, une pression sur le bouton d’allumage complète le circuit électrique, ce qui permet à l’énergie de circuler. Il s’agit d’un principe de fonctionnement commun à de nombreux appareils électroniques portables, tels que les téléphones portables et les brosses à dents électriques.

En général, les cigarettes électroniques réglementées sont dotées de plusieurs dispositifs de sécurité conçus pour empêcher les batteries de surchauffer ou de provoquer une explosion en cas de défaillance. Malheureusement, le transport d’une batterie supplémentaire de cigarette électronique avec des objets tels que les clefs ou les pièces de monnaie dans une poche ne s’accompagne pas de mesures de sécurité similaires. En effet, les objets métalliques peuvent accidentellement relier les bornes négative et positive d’une batterie, ce qui provoque un dangereux court-circuit qui renvoie de l’énergie dans la batterie et peut entraîner une surchauffe, une combustion ou une explosion. Pour éviter de tels scénarios, les batteries doivent toujours être stockées de manière à éviter tout contact avec le métal.

De nombreux étuis de protection en plastique ou en silicone sont disponibles, souvent à bas prix ou même fournis gratuitement à l’achat d’une batterie. Pour toute vente de batteries de vapotage, les vendeurs doivent vérifier l’existence d’un avertissement de sécurité et d’un étui de protection. Les accidents thermiques des batteries d’e-cigarettes sont un problème grave qui nécessite une attention particulière. Toutefois, les progrès réalisés dans le domaine de la technologie des batteries devraient permettre de réduire ce type d’incidents. En particulier, les chercheurs travaillent actuellement sur des innovations qui peuvent aboutir au remplacement de l’électrolyte liquide inflammable généralement présent dans les batteries au lithium traditionnelles par un électrolyte à l’état solide plus stable composé de verre.

Les bonnes pratiques en matière de charge des batteries

Le chargement excessif peut résulter d’une erreur accidentelle, en particulier en cas d’utilisation d’un chargeur non adapté au type de batterie. L’utilisation d’un chargeur conçu pour des batteries de grande taille sur des batteries d’e-cigs plus petites peut entraîner une instabilité. Les chargeurs défectueux peuvent également surcharger les batteries. Les chargeurs de qualité pour les e-cigarettes sont généralement dotés d’une protection contre la surcharge. La plupart des complications liées à la charge peuvent être évitées en chargeant l’appareil en présence de l’utilisateur et en évitant de le charger sans surveillance ou pendant le sommeil. Les signes de problèmes pendant la charge, tels que des batteries devenant excessivement chaudes, doivent être pris en compte, pour justifier leur remplacement et leur recyclage adéquat.

Conclusion

Le sujet de la sécurité des batteries est très important pour la communauté des vapoteurs, d’autant plus que la recrudescence des incidents liés aux batteries a entraîné une augmentation des actions en justice visant les points de vente et les fabricants de batteries. Bien que ces affaires puissent sembler offrir une compensation directe aux avocats spécialisés dans les dommages corporels, la cause prédominante des dysfonctionnements des e-cigarettes, tels que les explosions ou les incendies, est la mauvaise manipulation de l’utilisateur plutôt que les produits défectueux ou la négligence du détaillant. La mise en œuvre de mesures de sécurité essentielles, telles que le stockage des batteries à l’écart des objets métalliques, l’utilisation de chargeurs appropriés et la prévention de la surcharge des batteries, est essentielle pour éviter les situations dangereuses. La responsabilité de l’utilisation sûre des batteries et de la prévention des accidents potentiels et des problèmes juridiques qui en découlent incombe en grande partie au consommateur. Par conséquent, le respect de ces protocoles de sécurité est essentiel pour maintenir une expérience de vapotage sûre.

Les mesures antérieures relatives au tabac ont été conçues dans la perspective de la réduction des effets du tabagisme sur la santé publique et de l’avènement d’un avenir dépourvu de l’emprise du tabagisme pour les nouvelles générations. Toutefois, le changement d’approche du gouvernement actuel reflète un réexamen des stratégies de lutte contre le tabagisme, qui s’oriente peut-être vers un équilibre plus nuancé entre la prohibition et la réduction des dommages. Dans la perspective des changements législatifs en cours en Nouvelle-Zélande, le débat sur les moyens les plus efficaces de lutter contre le tabagisme et ses conséquences sur la santé risque d’être ravivé. Pour la communauté mondiale de la santé publique, l’industrie du tabac et les groupes de défense des consommateurs, il s’agit de suivre de près la révision du cadre de la lutte antitabac en Nouvelle-Zélande.

Le développement de lois similaires en matière de tabac dans d’autres pays

Pour créer un avenir sans tabac, plusieurs pays à forte consommation de tabac se sont tournés vers une législation inspirée d’initiatives pionnières telles que le projet néo-zélandais. En Grande-Bretagne, le Premier ministre Rishi Sunak, représentant du parti conservateur, a présenté une stratégie destinée à transformer l’Angleterre en un pays sans fumée en adoptant une restriction générationnelle influencée par l’approche néo-zélandaise. Dans le cadre d’un débat public en cours, M. Sunak s’est engagé dans la promulgation de cette interdiction novatrice. L’aspiration à produire une génération sans tabac ne se limite pas à l’Angleterre. En effet, une proposition de loi semblable est en cours d’examen en Écosse. Toutefois, la version écossaise envisage non seulement une interdiction générationnelle des produits du tabac traditionnels, mais aussi une extension de cette interdiction aux produits de vapotage pour toutes les personnes nées après 2009.

De l’autre côté du globe, en Malaisie, les législateurs ont débattu d’un projet de loi sur la lutte antitabac. Au départ, cette loi contenait une disposition relative à la “finalité générationnelle” qui incluait à la fois les produits du tabac et les produits de vapotage. Toutefois, cet aspect du projet de loi a connu un revers important. Après examen, le procureur général du pays a constaté une contradiction entre l’interdiction générationnelle et la constitution de la Malaisie, ce qui a conduit à son retrait de la proposition sous sa forme actuelle. Parallèlement, aux États-Unis, un plan a été récemment dévoilé par la FDA pour réduire de manière significative les niveaux de nicotine dans les cigarettes. Selon cette proposition, les cigarettes devraient contenir de la nicotine à des niveaux suffisamment bas pour minimiser les risques de dépendance.

Aujourd’hui, il existe sur le marché américain des cigarettes à très faible teneur en nicotine, qui ne contiennent qu’environ 5 % de la nicotine contenue dans les cigarettes standard, mais elles n’ont pas encore acquis une grande popularité auprès des consommateurs. Dans chacun des pays mentionnés, un équilibre doit être trouvé entre les initiatives de santé publique et les contraintes réglementaires et constitutionnelles. Il s’agit tout simplement des objectifs de réduction des effets du tabagisme sur la santé et de prévention de la dépendance des générations futures à l’égard des cigarettes. Les différentes approches – de l’interdiction pure et simple pour les générations futures à la réduction de la dépendance – mettent en lumière les efforts déployés au niveau mondial pour lutter contre la crise sanitaire posée par le tabac et les produits à base de nicotine.

L’exclusion de la Nouvelle-Zélande en tant que pays témoin de la lutte contre le tabagisme

La Nouvelle-Zélande, souvent considérée comme un précurseur en matière de mise en œuvre de politiques progressistes, s’est trouvée sur le point d’entrer dans l’histoire grâce à l’adoption de mesures pionnières de lutte contre le tabagisme. En effet, le pays se prépare à introduire une “loi générationnelle antitabac” révolutionnaire, associée à un mandat sans précédent pour les cigarettes contenant des niveaux de nicotine excessivement bas, un concept qui trouve un écho profond auprès des défenseurs de la lutte antitabac et des décideurs politiques tournés vers l’avenir.

Dans le courant du mois de décembre en 2022, la loi d’amendement sur les environnements sans fumée et les produits réglementés a été adoptée par le parlement national. Toutefois, le mandat de Mme Ardern est arrivé à son terme en janvier, et les élections générales qui ont suivi en octobre ont abouti à la perte de la majorité par son parti, qui a cédé la place à un nouveau gouvernement de coalition de centre-droit. Reflétant un changement de priorités politiques, ce gouvernement a annoncé son intention d’abroger les dispositions les plus controversées de la loi sur le tabac avant leur entrée en vigueur prévue en juillet prochain, une décision qui dépend de l’approbation du Parlement.

Axée sur la protection des générations futures, la législation antitabac proposée vise à l’interdiction de la vente d’articles de tabac à toute personne née le 1er janvier 2009. Par ailleurs, l’obligation de dénicotinisation ou de très faible teneur en nicotine – qui ne nécessite pas l’élimination totale de la nicotine – a pour objet la mise hors la loi de la vente de cigarettes présentant des taux de nicotine suffisamment élevés pour provoquer une accoutumance. La législation a également entraîné une contraction spectaculaire du nombre de débitants de tabac agréés, qui est passé de plus de 6 500 à seulement 600.

Malgré les nobles intentions de l’administration Ardern, les détracteurs de la législation, y compris certains de ses défenseurs, ont reconnu les conséquences involontaires possibles. En particulier, les modifications réglementaires risquaient d’intensifier la contrebande de tabac et de favoriser l’essor du marché noir. Néanmoins, d’autres ont adopté un point de vue différent, considérant la Nouvelle-Zélande – avec sa population relativement faible d’environ 5 millions d’habitants et son isolement géographique – comme un terrain d’essai idéal pour expérimenter les lois sur le tabac.

Les caractéristiques uniques de la Nouvelle-Zélande constituent un environnement contrôlé qui permet d’observer les résultats de stratégies novatrices de lutte antitabac et de créer éventuellement un précédent au niveau mondial. Tandis que le débat se poursuit, le monde entier observe attentivement la situation du pays pour déterminer l’avenir de la Nouvelle-Zélande en tant que laboratoire pour ces réformes antitabac ou la réorientation de l’approche du pays en matière de lutte antitabac en raison du nouveau climat politique.

Conclusion

La lutte contre le tabagisme et les produits à base de nicotine est un défi complexe qui s’étend à toutes les nations et exige une approche qui tienne compte de la complexité et de la diversité des tactiques. Les efforts internationaux, tels que ceux de la Nouvelle-Zélande et de plusieurs autres pays, soulignent la nécessité d’un engagement durable et de stratégies créatives pour réduire la consommation de tabac et préserver le bien-être des générations futures. Sur le chemin sinueux de la politique de santé publique, ces pays risquent de se heurter à toute une série d’obstacles réglementaires et juridiques. Malgré la présence de tels défis, une solidarité entre les gouvernements du monde entier est indispensable pour poursuivre la lutte contre l’urgence sanitaire mondiale liée au tabagisme.

Qu’est-ce que le diacétyle ?

Le diacétyle est un composé organique naturel présent dans les produits fermentés, tels que les boissons alcoolisées et le lait de culture. Dans certains fruits et dans le tabac, cette substance est également présente. Connu pour sa capacité à renforcer le goût sucré, le diacétyle est souvent utilisé comme agent aromatisant dans les aliments transformés. À une époque, il s’agissait d’un additif courant dans le pop-corn pour micro-ondes, conférant au produit l’attrait du “goût de beurre” qui a séduit des millions de consommateurs dans le monde entier. Toutefois, à la suite d’enquêtes sur la maladie connue sous le nom de “poumon du pop-corn”, la plupart des fabricants ont depuis cessé d’utiliser le diacétyle comme ingrédient aromatisant pour le beurre.

Le diacétyle fait partie de la famille des dicétones, plus précisément de la 2,3-butanedione. Il s’agit du 2,3-butanedione. L’acétyl propionyl, connu également sous le nom d’AP ou 2,3-pentanedione, est un autre produit chimique aromatisant notable. Bien que le diacétyle et l’AP soient considérés inoffensifs en cas d’ingestion, l’inhalation de ces produits chimiques peut entraîner de graves maladies pulmonaires. Les fumées industrielles de diacétyle sont célèbres pour provoquer le poumon de pop-corn, et l’acétylpropionyle est considéré comme tout aussi dangereux. Dans ce contexte, les risques potentiels liés à ces produits chimiques doivent être compris et des mesures de sécurité appropriées doivent être mises en place pour les personnes susceptibles d’entrer en contact avec ces substances.

La présence de diacétyle dans les produits de vapotage

La présence de diacétyle dans les produits de vapotage soulève de nombreuses interrogations chez les utilisateurs d’e-cigarettes. Bien que cette substance soit rarement présente, certains e-liquides contiennent effectivement du diacétyle. Les arômes ajoutés aux e-liquides sont la source de diacétyle ainsi que de PA ; les e-liquides au goût sucré avec des arômes de crème pâtissière, de dessert, de bonbons et de fruits sont les coupables les plus évidents. Par ailleurs, même les e-liquides aromatisés au tabac peuvent avoir une teneur en dicétones comme le diacétyle. Récemment, la présence de diacétyle et d’AP dans un grand nombre d’e-liquides aromatisés a été démontrée. Pour les chercheurs, ces substances représentent un “risque évitable”. La découverte de ces substances a provoqué une vive controverse au sein de la communauté des vapoteurs et a amené certaines entreprises à modifier la composition de leurs produits.

Le vapotage est-il une cause de la bronchiolite oblitérante ?

Malgré de nombreux articles de presse qui suggèrent une relation, aucun cas confirmé de bronchiolite oblitérante lié à l’utilisation de la cigarette électronique n’a été enregistré. De nombreuses enquêtes sur le vapotage, y compris les enquêtes portant spécifiquement sur l’exposition au diacétyle, ont échoué dans la démonstration de la responsabilité du vapotage dans l’apparition de la bronchiolite oblitérante. De manière intéressante, la fumée de cigarette présente des niveaux de diacétyle beaucoup plus élevés que les niveaux les plus élevés trouvés dans les produits de vapotage. Bien qu’un milliard de fumeurs dans le monde inhalent régulièrement du diacétyle contenu dans les cigarettes, aucune observation de la maladie n’a été rapportée chez les fumeurs. Quant aux quelques exemples de bronchiolite oblitérante chez les fumeurs, ils se limitaient à des personnes travaillant dans des usines de pop-corn.

Selon de nombreuses études, les fumeurs atteints de bronchiolite oblitérante présentent des lésions pulmonaires plus graves que ceux qui souffrent d’autres maladies respiratoires liées au tabagisme, telles que la bronchite chronique et l’emphysème. Alors que le tabagisme est largement reconnu pour ses risques importants pour la santé, notamment la broncho-pneumopathie chronique obstructive, le cancer du poumon et les maladies cardiaques résultant de l’inhalation de goudron, de substances cancérigènes et de monoxyde de carbone, le vapotage présente un scénario différent. Contrairement au tabagisme, le vapotage ne produit donc pas de goudron ni de monoxyde de carbone. Dans les cas les plus défavorables, les produits de vapotage contiennent seulement 1 % de la substance diacétyle présente dans les cigarettes.

L’origine du terme “poumon de pop-corn”

L’expression “poumon de pop-corn” a gagné en notoriété en raison des cas malheureux de lésions pulmonaires subies par des employés d’une usine de pop-corn du Missouri. En effet, les personnes concernées, qui avaient travaillé avec le diacétyle, un produit chimique aromatisant, risquaient de développer une bronchiolite oblitérante, une maladie pulmonaire grave et irréversible. Bien que cette maladie ait été surnommée “popcorn lung” en raison de son association avec les travailleurs de l’usine, les causes de la bronchiolite oblitérante ne se limitent pas à l’exposition au diacétyl, mais peuvent également être dues à d’autres irritants chimiques. Les lésions pulmonaires subies par certains travailleurs peuvent être traitées, mais la gravité de la maladie dans certains cas justifie une attention soutenue et des efforts continus pour prévenir de telles situations sur le lieu de travail.

Les symptômes de la bronchiolite oblitérante

La bronchiolite oblitérante présente des symptômes similaires à ceux de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), tels qu’une toux sèche, un essoufflement, une diminution de la tolérance à l’activité, une respiration sifflante et de la fatigue. La différence entre la bronchiolite oblitérante et la BPCO réside dans la précocité de l’apparition des symptômes, qui se manifestent généralement 2 à 8 semaines après l’exposition initiale, contrairement à la BPCO qui met des dizaines d’années à se manifester. Bien que rare, la bronchite oblitérante ne doit pas être négligée, son dépistage étant crucial pour un traitement précoce. Ressemblant d’abord à un simple rhume, cette maladie peut évoluer rapidement, entraînant de graves difficultés respiratoires, une insuffisance respiratoire et une issue potentiellement fatale en l’absence de traitement.

La bronchiolite oblitérante est une maladie chronique incurable. Le traitement repose en grande partie sur la cause sous-jacente et peut faire appel aux antibiotiques, aux corticostéroïdes ou aux immunosuppresseurs. En outre, la gestion des symptômes par l’utilisation de l’oxygénothérapie ou de médicaments contre la toux peut être recommandée. Dans les cas les plus graves, une transplantation pulmonaire peut s’avérer nécessaire. Le diagnostic de la bronchiolite oblitérante peut également être difficile. Bien que les tests de la fonction pulmonaire et les tomodensitogrammes puissent fournir des informations précieuses, la méthode de diagnostic la plus fiable est la biopsie pulmonaire chirurgicale. Dans certains cas, plusieurs échantillons de biopsie peuvent être nécessaires pour garantir un diagnostic précis.

Les arguments en faveur du vapotage

La disponibilité et l’accès

Ces dernières années, l’accessibilité des produits de vapotage s’est considérablement accrue. Les vapoteurs peuvent désormais se procurer des produits de bonne qualité dans un large éventail de points de vente, de la boutique de vapotage au magasin de proximité en passant par la station-service. De plus, la commodité des achats en ligne permet aux individus de mettre la main sur des produits de vapotage en restant à la maison. Les fournisseurs de produits de vapotage en ligne proposent une large sélection de produits qui peuvent être expédiés directement devant la porte de la maison. Toutefois, la présence de dispositifs de contrefaçon sur le marché exige une vigilance accrue lors de l’achat en ligne.

Le contrôle de la consommation de nicotine

Le contrôle de la consommation de nicotine par le biais du vapotage est un autre avantage majeur de cette pratique. Les e-liquides étant disponibles en différents taux de nicotine, les vapoteurs peuvent personnaliser leur dosage ou opter pour une variante sans nicotine. Cette flexibilité permet aux individus de prendre des décisions fondées sur leur consommation de nicotine et de la réduire progressivement, voire de l’éliminer complètement. Cette capacité ne se traduit pas seulement par une expérience de vapotage plus contrôlée et personnalisée, mais elle permet également aux vapoteurs de réguler efficacement leur consommation de nicotine.

Les odeurs non nuisibles

L’absence des odeurs nocives liées à la consommation de tabac constitue l’un des avantages les plus notables du vapotage. Les fumeurs peuvent désormais éliminer les odeurs persistantes et désagréables de la fumée de cigarette qui persistent dans les vêtements, les cheveux, les véhicules et les maisons. Au lieu de cela, l’odeur du vapotage est légère, non intrusive et souvent agréable. Mieux encore, les dispositif de vapotage aromatisés au tabac n’émettent pas l’odeur distincte du tabac brûlé, ce qui en fait une alternative discrète au tabagisme. Les vapoteurs peuvent même recevoir des compliments sur l’arôme, ce qui renforce la réputation du vapotage en tant qu’alternative plus agréable au tabagisme.

Le réglage de la production de vapeur

La capacité au contrôle du volume de vapeur expiré pendant le vapotage est un facteur clé de l’expérience globale. La diversité des options disponibles permet des ajustements précis, indépendamment de la commodité d’un petit pod vape avec un faible débit de vapeur ou de la puissance d’un mod à haute performance pour la production intensive de nuages. Les réglages de la puissance, du débit d’air et du type de bobine peuvent être modifiés pour affiner le volume de vapeur en fonction de l’équilibre parfait entre la saveur et la densité de la vapeur.

La satisfaction instantanée

Depuis l’essor du vapotage, de nombreux produits ont inondé le marché, allant de simples modèles pré-remplis à des conceptions personnalisables plus sophistiquées. Par exemple, contrairement aux modèles les plus avancés, qui peuvent nécessiter un peu de bricolage, il existe de nombreuses options plus simples pour les vapoteurs à la recherche d’une satisfaction instantanée. En général, ces appareils sont préremplis et peuvent être utilisés directement à la sortie de la boîte, sans connaissances particulières. Dotées d’e-liquide et d’une batterie chargée, ces unités de vapotage peuvent être utilisées en déplacement, tout au long de la journée, sans nécessiter d’entretien supplémentaire.

Les saveurs adaptées à tous les goûts

Les e-liquides connaissent une évolution considérable depuis leur apparition, et les options disponibles aujourd’hui sont vraiment remarquables. En effet, il existe une multitude de catégories d’arômes disponibles, notamment les desserts, les fruits, les boissons et les menthols, ainsi que les mélanges de tabacs traditionnels. Les vapoteurs peuvent trouver des saveurs spécifiques qui correspondent aux préférences de chacun et même tenter de nouvelles expériences gustatives. Grâce à cette variété, les vapoteurs peuvent se détourner des cigarettes traditionnelles et découvrir de nouveaux arômes plus agréables au goût. Cependant, l’e-liquide est un produit consommable qui se périme. Avant d’acheter un nouveau flacon, la date de péremption doit donc être vérifiée sur l’étiquette.

L’absence d’expérience

Pour les nouveaux adeptes du vapotage, la sélection des produits à utiliser pour la première utilisation est parfois déconcertante. Heureusement, l’industrie du vapotage semble comprendre un grand nombre de fumeurs inexpérimentés et offre une multitude d’options adaptées aux débutants. Pour profiter d’une expérience douce et satisfaisante, aucun besoin d’être un connaisseur en matière de vapotage. Grâce aux kits de démarrage et aux pods de vapotage qui ne nécessitent aucune expérience préalable, tout le monde peut se mettre au vapotage rapidement.

Les prix accessibles

Le marché de la cigarette électronique est incontestablement un marché très concurrentiel, qui offre aux consommateurs un vaste choix de produits répondant à tous les budgets. Les dispositifs jetables abordables, les mods de vapotage haut de gamme et les e-liquides de qualité supérieure sont autant de produits à prix très diversifiés. Les consommateurs peuvent découvrir, à partir de quelques euros, une gamme de produits de vapotage qui peuvent satisfaire pratiquement tous les utilisateurs. La présence sur le marché d’une telle variété de dispositifs de vapotage témoigne de la croissance florissante du secteur.

Le vapotage semble moins dangereux que le tabagisme

Selon les experts en santé publique, le vapotage serait une alternative plus sûre à la cigarette. Le vapotage serait au moins 95 % moins nocif que le tabagisme. En effet, le vapotage n’implique aucune combustion et ne crée donc pas de fumée, responsable de monoxyde de carbone et de la production de goudron. Par conséquent, les personnes qui passent du tabagisme au vapotage peuvent bénéficier de nombreux avantages pour leur santé, tels qu’une amélioration des fonctions cardiaques et pulmonaires, ainsi qu’un sens accru du goût et de l’odorat.

Les arguments en défaveur du vapotage

L’utilisation de la cigarette électronique en tant que problème pour les jeunes

Malgré l’âge légal de 18 ans pour acheter des produits de vapotage, de nombreux adultes se retrouvent encore dans la perception des jeunes de l’épidémie de vapotage. En raison de la couverture médiatique constante du sujet, les fumeurs plus âgés peuvent hésiter à se mettre au vapotage comme moyen d’arrêter le tabac. Cependant, le vapotage n’est pas un problème exclusivement réservé aux adolescents. En réalité, les adultes de tous âges bénéficient des aspects de réduction des risques du vapotage. Cependant, la rupture avec la stigmatisation et la séparation de la perception associée à la mode peut être un obstacle pour les nouveaux adeptes de la cigarette électronique.

La courbe d’apprentissage du vapotage

La courbe d’apprentissage abrupte fait partie des principales difficultés rencontrées par les nouveaux vapoteurs. Pour les personnes qui ne sont pas familiarisées avec la terminologie du vapotage et le large éventail d’appareils disponibles, la situation peut être écrasante. De nombreux vapoteurs inexpérimentés commettent malheureusement l’erreur d’acheter des produits qui nécessitent des connaissances spécialisées, ce qui entraîne confusion et frustration. Toutefois, un long processus d’apprentissage de vapotage n’est pas nécessaire. Les produits de démarrage simples s’avèrent souvent être le meilleur choix initial pour les personnes qui se lancent dans le vapotage.

La sélection excessive de produits de vapotage

Contrairement aux cigarettes ordinaires, les fabricants de produits de vapotage proposent des millions de choix qui peuvent facilement confondre les débutants dans le domaine. Les e-cigarettes continuent de gagner en importance, ce qui a entraîné une énorme croissance de l’offre de produits et un choix encore plus vaste pour le consommateur. En conséquence, les vapoteurs doivent impérativement être informés des meilleures pratiques pour se lancer dans la pratique du vapotage.

Les risques potentiels du vapotage pour la santé

La question de la sécurité des cigarettes électroniques ne cesse de susciter des débats parmi les experts de la santé et les scientifiques. Malgré de nombreuses interrogations sur les risques potentiels du vapotage pour la santé, la vapeur de la cigarette électronique ne contient aucune des substances nocives présentes dans la fumée de cigarette. Autrement dit, les personnes qui utilisent le vapotage comme un moyen de sevrage tabagique peuvent être assurées d’avoir réduit de manière significative les risques liés au tabac, qui sont bien documentés. En outre, les passants ne risquent pas d’inhaler de la fumée secondaire, mais plutôt de minuscules quantités de vapeur qui ne présentent qu’un risque minime.

La stigmatisation liée à la consommation de cigarettes

La stigmatisation qui entoure le tabagisme a été au centre de la lutte antitabac pendant de nombreuses décennies. La campagne visant à dénormaliser le tabagisme a été couronnée de succès à bien des égards, mais elle a également engendré son lot de conséquences involontaires. Les vapoteurs sont aujourd’hui confrontés au même type de stigmatisation de la part d’une population qui ne comprend pas la différence entre le vapotage et le tabagisme. Les personnes qui souhaitent opter pour les produits de vapotage, plus sûrs, se sentent souvent découragées par les préjugés qui pèsent sur cette pratique. La stigmatisation repose sur la peur, l’ignorance et l’intolérance, qui doivent être vaincues.

La réduction de la gamme de produits de vapotage

Depuis la montée en flèche des cigarettes électroniques, de nombreux inquiétudes se sont exprimées au sujet des dangers potentiels du vapotage. Pour répondre à ces préoccupations, plusieurs pays ont instauré la procédure de demande d’autorisation préalable de mise sur le marché des produits, qui oblige les fabricants à garantir la sécurité et l’adéquation de leurs produits à la santé publique. Bien que cette démarche puisse sembler positive en théorie, de nombreux experts mettent en garde contre les conséquences involontaires de cette procédure, qui risquent d’éliminer un grand nombre des produits de vapotage optimaux actuellement disponibles sur le marché.

La désinformation sur la nicotine

La désinformation autour de la nicotine est un problème omniprésent qui a conduit à l’ostracisme d’un médicament potentiellement utile. La nicotine est souvent injustement associée aux dangers du tabagisme, malgré une absence totale de risque cardiaque ou cancéreux. En réalité, la nicotine est simplement un stimulant léger aux effets comparables à ceux de la caféine. Malheureusement, même certains médecins ne reconnaissent pas la différence entre la nicotine et le tabagisme, ce qui accentue la confusion sur les effets de la drogue.

La vérité difficile à saisir sur le vapotage

Le vapotage, en tant que technologie de rupture, représente un défi de taille pour l’industrie du tabac et l’influent mouvement anti-tabac. Pour les consommateurs de tabac comme pour les nouveaux vapoteurs, la recherche de la vérité sur le vapotage au milieu d’un flot écrasant d’informations contradictoires peut être une tâche très ardue. À travers le monde, les puissants adversaires diffusent leurs récits par le biais de divers médias, et même les organismes gouvernementaux contribuent au discours. Compte tenu des nombreuses histoires alarmantes qui entourent le vapotage, la peur empêche souvent les individus d’explorer cette alternative.

Les règles et les lois restrictives

En réponse aux inquiétudes concernant l’impact du vapotage sur la santé publique, de nombreux gouvernements dans le monde ont mis en œuvre une série de lois et de réglementations restrictives. Il s’agit de mesures visant à réduire la disponibilité et l’attrait des produits de vapotage, en particulier la limitation des choix offerts aux consommateurs et l’augmentation du coût des produits. Malgré l’impact négatif des politiques sur l’industrie du vapotage, les partisans du vapotage perçoivent ces mesures comme une étape importante dans la protection de la santé publique. Le débat se poursuit et le rôle des lois et réglementations restrictives dans le domaine du vapotage risque d’être un sujet de discussion permanent le futur.

La décision de démarrer le vapotage repose entièrement sur vous

Face à la popularité croissante du vapotage comme mode de substitution au tabagisme, les arguments positifs et négatifs de cette pratique méritent d’être examinés. Le vapotage est dépourvu des substances de combustion nuisibles à la santé qui caractérisent le tabagisme, mais il fournit tout de même de la nicotine pour lutter contre l’addiction à la cigarette. Cependant, cette pratique semble inadaptée à tout le monde et peut présenter d’autres inconvénients, notamment les risques potentiels pour la santé et la stigmatisation des vapoteurs. Lors de la décision de se mettre ou non à la vape, une évaluation minutieuse des avantages et des inconvénients de chaque option est essentielle pour prendre une décision éclairée.

Les avantages du CBD hydrosoluble

En comparaison avec l’huile de CBD, le CBD hydrosoluble offre aux consommateurs une plus grande flexibilité dans la manière utilisée. Le CBD hydrosoluble peut être encapsulé dans des capsules molles, des pilules et des gélules. La facilité d’utilisation de ces produits en fait un choix favorable pour de nombreux utilisateurs de CBD.

La disponibilité de produits

La disponibilité de capsules molles, de pilules et de gélules contenant une quantité spécifique de CBD offre aux utilisateurs la tranquillité d’esprit associée à une bonne connaissance de la quantité absorbée. Désormais, les utilisateurs ne doivent plus se souvenir de la taille du compte-gouttes correspondant à une certaine quantité ou essayer de calculer approximativement la quantité de CBD entrant dans le réservoir de vapotage. Les dosages réguliers garantissent une quantité identique de CBD à chaque dose, et permettent d’ajuster la consommation de CBD pour obtenir des résultats optimaux.

La commodité

Le CBD hydrosoluble présente notamment l’avantage d’être plus pratique. Contrairement à l’huile de CBD, qui peut être salissante à mesurer avec précision, le CBD hydrosoluble peut être facilement ajouté aux boissons ou aux aliments. La quantité souhaitée de CBD hydrosoluble doit simplement être dissoute dans la boisson préférée ou ajoutée aux aliments préparés. Cette méthode permet non seulement de gagner du temps mais aussi de garantir un dosage précis, ce qui fait du CBD hydrosoluble une méthode de consommation privilégiée pour les personnes occupées qui s’efforcent de maintenir un mode de vie sain et équilibré.

La biodisponibilité

La biodisponibilité est le degré de pénétration des nutriments d’un produit dans l’organisme. Dans le cas du CBD, un produit à biodisponibilité élevée contient une quantité concentrée de CBD qui peut facilement pénétrer dans la circulation sanguine. Cette caractéristique garantit une absorption et une efficacité maximales du CBD dans l’organisme. Par exemple, la vaporisation de CBD à l’aide de vaporisateurs électroniques présente une biodisponibilité plus élevée que l’ingestion d’huile de CBD.

La production de CBD hydrosoluble

Le CBD hydrosoluble dans l’eau est créé grâce à l’utilisation de la nanotechnologie, qui englobe les aspects scientifiques et techniques de la conception, de la caractérisation, de la synthèse et de l’application de matériaux à l’échelle du nanomètre, la plus petite organisation fonctionnelle. En d’autres termes, la nanotechnologie utilise des ondes sonores pour décomposer les amas de cannabidiol en minuscules particules. La formulation des huiles, y compris le CBD et le THC, sous forme de microémulsions ou de nanoémulsions est nécessaire pour permettre aux huiles de se mélanger à l’eau, en utilisant un processus de suspension liquide qui protège et délivre les composants bioactifs. Dans le domaine scientifique, ce processus de suspension liquide est appelé “dispersion colloïdale”, qui met en suspension de minuscules entités qui sont ensuite réparties uniformément dans un milieu liquide.

Les micro et nanoémulsions sont une solution intéressante pour le problème de solubilité des cannabinoïdes. Ces émulsions peuvent être obtenues sous forme concentrée et mélangées à de l’eau, et apparaissent ainsi entièrement solubles dans l’eau. La production d’émulsions nécessite l’utilisation de surfactants, qui peuvent potentiellement diluer le produit. Malgré l’existence des agents tensioactifs naturels aux effets négatifs limités, le recours à la quantité la plus faible possible est avantageux. Ces minuscules particules d’huile peuvent se mélanger aux molécules d’eau de manière transparente, créant ainsi des mélanges huile/eau homogènes. En décomposant le CBD en minuscules particules, les nanoémulsions peuvent améliorer efficacement la biodisponibilité et le délai d’action du CBD.

Les inconvénients du CBD hydrosoluble

Quant à la question des inconvénients liés à l’utilisation de CBD hydrosoluble, elle est pertinente et la réponse n’est pas évidente. En effet, les produits hydrosolubles présentent certains atouts, comme une meilleure biodisponibilité et une plus grande facilité d’utilisation, mais ils ne sont pas forcément le bon choix pour tous les consommateurs de CBD. Par exemple, une personne qui recherche les avantages d’une huile à spectre complet risque de rejeter le CBD soluble dans l’eau. Néanmoins, les personnes qui recherchent un produit CBD contenant 0 % de THC ou qui détestent le goût de l’huile en teinture peuvent apprécier les produits hydrosolubles. En résumé, le choix du CBD hydrosoluble ou de l’huile dépend des préférences individuelles et des objectifs de chaque consommateur.

Le CBD liposomal

Récemment, la communauté scientifique a montré un grand intérêt pour l’utilisation du CBD liposomale en tant que vecteur de substances et de nutriments. Les liposomes, qui sont des structures phospholipidiques biodégradables, sont considérés comme une méthode potentielle pour maintenir des niveaux thérapeutiques de diverses substances dans la circulation sanguine. Associés au cannabidiol, les liposomes facilitent une absorption plus efficace de la substance dans l’organisme, et permettent un pourcentage plus important de CBD dans la circulation sanguine comparé aux autres supports. Les avantages potentiels du CBD liposomal sont réellement prometteurs et peuvent mener au développement futur des méthodes d’administration du CBD.

Selon certaines études, le CBD liposomal peut être administré dans la circulation sanguine presque 5 fois plus rapidement que les vecteurs ordinaires. En matière d’administration de CBD, les intérêts des nanoémulsions comparativement à la méthode des liposomes ont été examiné. Bien que la méthode liposomale soit séduisante à première vue, ses inconvénients apparaissent rapidement. La production des liposomes nécessite un certain temps et entraîne des coûts élevés. En outre, la taille des gouttelettes liposomales obtenues est nettement supérieure à celle des gouttelettes de nanoémulsion, qui peut être comprise entre 20 et 100 nanomètres. La différence de taille a un impact sur l’efficacité de l’absorption du CBD par les cellules de l’organisme.

La différence entre les nanoémulsions et les microémulsions

Les nanoémulsions et les microémulsions sont toutes deux des préparations hydrosolubles utilisées pour créer une multitude de produits, des cosmétiques aux produits pharmaceutiques. Bien que leur nom et leur utilisation soient similaires, il existe une différence entre les deux. Les nanoémulsions ont l’avantage sur les microémulsions de nécessiter une quantité de tensioactifs près de 10 fois inférieure. En d’autres termes, la solution est moins diluée, ce qui permet d’obtenir un produit final plus puissant contenant du CBD.

Conclusion

Le CBD hydrosoluble est une option très intéressante pour améliorer l’absorption et l’efficacité du cannabidiol. Cependant, le choix d’un produit hydrosoluble ou d’une huile traditionnelle doit tenir compte des préférences et des objectifs individuels de chaque utilisateur. La technologie liposomale peut également être un moyen prometteur d’administrer le CBD, mais elle présente encore des limites et des coûts élevés. Cependant, la recherche continue sur ces différentes méthodes d’administration du CBD peut ouvrir de nouvelles perspectives pour les consommateurs qui cherchent à bénéficier des propriétés thérapeutiques de cette substance.

La convention-cadre pour la lutte antitabac peut-elle imposer des lois aux pays de l’UE ?

En Europe, la consommation du tabac est la cause de plus d’un million de décès chaque année. La prochaine réunion de la COP10 au Panama ouvre la voie aux interrogations sur la relation entre la CCLAT (Convention Cadre pour la Lutte Antitabac) et l’Union européenne. Le traité international parrainé par l’OMS oblige ses pays membres à adhérer à ses lignes directrices, mais une incertitude subsiste quant à son pouvoir d’imposer des lois aux États membres de l’UE. Les partisans et les opposants à la réglementation sur le tabac et la nicotine suivent de près le vote prochain du Conseil européen sur l’octroi d’une autorité à la Commission lors de la réunion de la COP10. La réunion est censée aborder une série de questions concernant les utilisateurs de produits de vapotage, de snus, de produits du tabac chauffés et de sachets de nicotine, qui ont été reportées lors de la dernière réunion biennale. Le résultat du vote et les discussions de la réunion COP10 ont un impact considérable sur l’avenir des réglementations relatives au tabac et à la nicotine en Europe.

La réunion bisannuelle de la COP9 a reporté certaines décisions politiques importantes qui peuvent maintenant être votées cette année. À la fin du mois de novembre, les discussions se poursuivront sur les mandats approuvés par l’OMS, y compris l’interdiction potentielle des systèmes ouverts et des vapes jetables. De plus, un taux de taxation identique peut être appliqué à tous les types de produits à base de nicotine, en mettant les produits du tabac à faible risque sur un pied d’égalité avec les produits du tabac combustibles. En outre, les délibérations portent sur la classification des produits du tabac chauffés en tant que “fumée” et les aérosols provenant du vapotage et sur la mise en œuvre de lois exigeant des avertissements neutres pour les produits à faible risque. Il s’agit là de questions d’une importance considérable, et les délégués à la CCLAT jouent un rôle essentiel dans l’élaboration du programme mondial de lutte antitabac.

Les réunions de la COP de la CCLAT soulèvent des inquiétudes en matière de transparence, compte tenu de leur réputation de secret et de l’exclusion des médias de la participation à ces réunions. Quant aux observateurs présents, ils appartiennent pour la plupart à un groupe restreint d’organisations antitabac qui soutiennent les positions de l’OMS en matière de politique antitabac. En cas d’approbation par un vote des signataires de la FCTC, tous les pays membres sont tenus de se conformer aux changements apportés à leur législation nationale. Dans le domaine de la politique de l’UE en matière de tabac, la procédure législative ordinaire est généralement suivie d’un processus long qui nécessite un compromis entre le Conseil, la Commission et le Parlement. Toutefois, la coopération entre les bureaucrates européens et les partisans de la lutte contre le vapotage de l’OMS semble passer outre ce processus démocratique.

Les bureaucrates au sein de l’UE tentent de renoncer au processus démocratique

Le plan proposé par la Commission, décrit dans une décision formelle qui n’est pas accessible au public, a été soumis au vote du Conseil européen. La proposition doit être approuvée à la majorité qualifiée, autrement dit avec le soutien d’au moins 50 % des États membres, représentant un minimum de 65 % des citoyens communautaires. Pour bloquer la proposition, un minimum de 4 pays, représentant collectivement plus de 35% de la population, doivent être opposés à la proposition. Selon toute vraisemblance, la Suède, ainsi que plusieurs autres membres de l’Europe de l’Est, s’opposeront à la proposition. En outre, la Pologne est susceptible d’exprimer son opposition. Toutefois, le soutien d’au moins un grand pays occidental – en particulier la France, l’Italie, l’Allemagne ou l’Espagne – peut être nécessaire pour satisfaire le critère de population qui permet de bloquer la proposition.

Actuellement, le Conseil européen est en train d’élaborer un document visant à définir les positions communautaires en vue de la réunion de la Conférence. Dans le cadre du document, les représentants de la Commission sont habilités à négocier les positions de la Communauté. En effet, il s’agit du plan qui vise à donner aux négociateurs de la Commission le pouvoir de soutenir des positions plus strictes que la position actuellement défendue par les représentants. En substance, les représentants de la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de l’UE auraient la liberté de négocier des décisions au nom de tous les résidents de l’UE. Par conséquent, les négociateurs de l’UE se rendront à Panama lors de la COP-10 avec des positions non divulguées qui pourraient avoir un impact sur la santé des citoyens de l’Union européenne.

Le processus décisionnel de la politique communautaire en matière de tabac est méticuleux et étendu, impliquant des études et des débats approfondis. Il se traduit par une série de directives votées par le Parlement européen. Pour les États membres, une harmonisation des législations est indispensable, conformément aux mandats définis par l’Union européenne. Toutefois, certains craignent que les bureaucrates de la Commission ne détournent le processus, en s’appuyant uniquement sur la CCLAT pour prendre des décisions sans le contrôle nécessaire du Parlement et de l’opinion publique. Cette dynamique de pensée de groupe insulaire observée lors de la COP-10 au Panama risque d’aboutir aux résultats prédéterminés et de porter atteinte à la procédure juridique établie par le Parlement européen.

Qu’est-ce que le vapotage ?

Le vapotage désigne le processus d’inhalation de la vapeur produite par les appareils électroniques. Il s’agit de dispositifs portables alimentés par une batterie qui chauffe les e-liquides à diverses températures. Selon les préférences de l’utilisateur, la vapeur qui en résulte peut contenir différents niveaux de nicotine. Les dispositifs de vapotage sont souvent conçus pour ressembler aux stylos et peuvent se décliner en différents arômes. Les composants des cigarettes électroniques et des dispositifs de vapotage comprennent une batterie, un atomiseur, une chambre et un embout buccal. Le chauffage d’huiles, de cires ou d’herbes dans la chambre permet à l’atomiseur de créer une vapeur moins nocive que celle des cigarettes traditionnelles.

Comment le vapotage tache-t-il les dents ?

Le vapotage peut entraîner une décoloration des dents, mais pas aussi gravement que le tabagisme. Les particules brunes de nicotine contenues dans les e-liquides sont rapidement absorbées par les dents poreuses, créant ainsi un aspect jaunâtre. De nombreux médecins reconnaissent avec réticence que le vapotage présente moins de risques sur la santé que le tabagisme, mais ils continuent d’insister sur les risques potentiels associés au vapotage. Selon de nombreuses études, les dispositifs de vapotage contiennent des substances nocives qui peuvent nuire à la santé bucco-dentaire.

La nicotine

La nicotine est depuis longtemps identifiée comme une substance hautement addictive, susceptible d’avoir un impact sur divers aspects de la santé. La carie et la décoloration des dents sont parmi les problèmes dentaires les plus courants liés à la consommation de nicotine. Bien qu’elles contiennent moins de nicotine que les cigarettes traditionnelles, les cigarettes électroniques présentent toujours un risque important pour les dents. Les pigments colorants contenus dans les cigarettes électroniques peuvent rapidement pénétrer dans l’émail des dents et provoquer un jaunissement au fil du temps. La nicotine a également un effet profond sur la santé bucco-dentaire en réduisant le flux sanguin et le flux salivaire. En effet, cette situation peut entraîner une série de complications supplémentaires, notamment l’augmentation des taches sur les dents et la sécheresse buccale.

La glycérine végétale

La glycérine végétale (VG) est un liquide transparent et populaire utilisé comme composant dans les cigarettes électroniques. Souvent fabriquée à partir de soja ou de noix de coco, la glycérine végétale ne provoque pas directement de caries dentaires. Cependant, la combinaison avec des substances aromatiques présentes dans les e-liquides est un facteur de danger potentiel. Selon certaines études, les dispositifs de vapotage aromatisés peuvent réduire la dureté de l’émail de plus de 25 % et accélérer la croissance de la plaque dentaire. La plaque dentaire et la diminution de l’émail peuvent à terme entraîner des taches disgracieuses sur les dents. L’utilisation d’e-cigarettes aromatisées n’est donc pas sans risque pour la santé bucco-dentaire.

Le propylène glycol

Le propylène glycol (PG) est couramment utilisé comme substance porteuse synthétique dans diverses industries, notamment l’alimentation, les cosmétiques et les produits pharmaceutiques. Bien qu’inodore et incolore, le PG a un goût quelque peu sucré que certains peuvent trouver agréable. Cependant, l’absorption du PG par les tissus de la bouche a été associée à des dommages irréversibles de l’émail des dents et des gencives, entraînant une décoloration et une coloration des dents. Il s’agit d’une considération importante pour les personnes qui utilisent des produits contenant du PG, tels que les e-cigarettes, qui risquent de subir de tels effets. En outre, la nature hygroscopique du PG, qui lui permet d’absorber l’humidité, est associée à la sécheresse buccale chez certaines personnes.

Les mesures correctives de blanchiment des dents colorées par le vapotage

Aujourd’hui, un nombre croissant de personnes se tournent vers le vapotage pour lutter contre leur dépendance à la nicotine ou simplement pour profiter d’un moment de détente. Cependant, un effet secondaire courant de cette tendance est la coloration des dents, qui peut s’avérer inesthétique et difficile à combattre. Pour les personnes à la recherche d’un sourire plus éclatant sans les frais d’un traitement professionnel, un kit de blanchiment des dents peut être une solution intéressante. Il existe plusieurs types de kits, notamment des bandes blanchissantes, des gels et des kits LED.

Bien que le résultat du traitement du kit ne puisse pas être aussi immédiat que le traitement professionnel, il s’agit d’une option plus abordable et plus pratique. Toutefois, pour les personnes qui recherchent des résultats rapides et très efficaces, les traitements de blanchiment professionnels utilisant la lumière UV, les lasers à argon ou les agents de blanchiment sont recommandés. Par ailleurs, les remèdes maison tels que le charbon actif, l’extraction d’huile et le bicarbonate de soude peuvent également offrir certains avantages en matière de blanchiment, mais exigent plus de temps et d’efforts.

Conclusion

Selon les spécialistes de la santé, le vapotage peut nuire à la santé bucco-dentaire, notamment par la décoloration des dents. Malgré les avantages du vapotage pour les personnes qui essaient d’arrêter de fumer, les risques liés à l’utilisation prolongée de cigarettes électroniques ou de produits de vapotage doivent être reconnus. Ces substances nocives peuvent endommager les dents et la santé bucco-dentaire. En cas d’utilisation d’un dispositif de vapotage, les options aromatisées doivent être évitées. Pour conserver une bonne santé bucco-dentaire, un usage limité des produits de vapotage et d’autres méthodes de sevrage tabagique sont recommandés.

Le tabagisme : première cause de cancer dans le monde

Le tabagisme reste la principale cause évitable de cancer, avec des effets dévastateurs sur la santé publique dans le monde entier. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme tue plus de 8 millions de personnes par an. La réduction des taux de tabagisme au sein de l’Union européenne, qui considère la consommation de tabac comme la première cause de décès prématuré, a progressé. Malheureusement, le tabagisme est encore responsable de plus de 700 000 cas de cancer par an en Europe. Les statistiques sont parlantes : environ 50 % des fumeurs meurent prématurément. Il existe toutefois une lueur d’espoir dans la corrélation entre l’incidence du cancer et les faibles taux de tabagisme dans des pays comme la Finlande, la Suède, le Luxembourg et le Portugal. Il s’agit là d’une preuve irréfutable des avantages de la réduction du tabagisme et de la nécessité de poursuivre les efforts d’éducation sur les dangers du tabagisme.

La situation du tabagisme en Europe

Selon les données disponibles, le tabagisme ne cesse d’être un problème important en Europe, puisque près d’un cinquième de la population de l’Union européenne fume quotidiennement. Fait alarmant, 6 % des individus fument 20 cigarettes ou plus par jour. Les pays qui présentent les taux de tabagisme les plus élevés dans l’UE sont la Bulgarie, la Turquie, la Grèce, la Hongrie et la Lettonie. Toutefois, il existe des pays qui comptent un nombre beaucoup plus faible de fumeurs. La Suède, l’Islande, la Finlande, la Norvège et le Luxembourg ont le plus faible pourcentage de fumeurs dans l’UE, la Suède arrivant en tête. Pour tenter de réduire les taux de tabagisme, la Suède a mis en œuvre une série d’interdictions, notamment l’interdiction de fumer dans tous les restaurants et bars depuis 2005. De plus, le pays a récemment étendu cette interdiction aux espaces publics en plein air. Malgré les efforts à accomplir, l’approche de la Suède en matière de tabagisme peut servir d’inspiration à d’autres pays confrontés à des taux élevés de tabagisme.

La majorité des fumeurs quotidiens pratiquent cette habitude depuis une dizaine d’années au moins

Selon les statistiques récentes, la majorité des fumeurs quotidiens de l’Union européenne sont des personnes qui fument depuis au moins dix ans. En 2019, plus de 75 % des fumeurs quotidiens s’adonnaient à cette habitude depuis dix ans ou plus. Les données révèlent également un pourcentage plus élevé de fumeurs de longue durée chez les hommes que chez les femmes, mème si les chiffres sont très proches. Les résultats obtenus illustrent l’importance d’élaborer des stratégies efficaces pour lutter contre le tabagisme et atténuer ses effets néfastes sur la santé en général.

Les hommes sont plus enclins au tabagisme que les femmes en Europe

D’après une étude menée dans l’Union européenne, les hommes ont une propension plus élevée que les femmes à fumer quotidiennement des cigarettes. Selon les statistiques récentes, 22,5 % des hommes âgés de 15 ans et plus fument quotidiennement, alors que le taux de tabagisme quotidien des femmes est de 15 %. La Bulgarie, la Lettonie et la Roumanie sont les pays qui enregistrent les taux de tabagisme les plus élevés chez les hommes. Dans ces pays, le taux de tabagisme des hommes varie de 30,5 % à 37,5 %. En revanche, l’Allemagne, la Croatie et la Bulgarie affichent les taux de tabagisme les plus élevés chez les femmes, avec des pourcentages allant de 19 % à 20,7 %. Au Danemark, la différence entre les habitudes tabagiques des hommes et des femmes est minime. La Norvège présente aussi la différence la plus faible en matière de tabagisme entre les hommes et les femmes.

Quels sont les pays qui vapotent le plus ?

Récemment, de nombreuses enquêtes sur les cigarettes électroniques ont remis en question leurs effets réels sur le système respiratoire humain, après avoir été présentées pendant des années comme une alternative plus sûre aux cigarettes traditionnelles à base de tabac. Malgré cela, le vapotage reste un passe-temps populaire dans toute l’Union européenne. Selon les statistiques, la France, la Pologne et les Pays-Bas affichent le pourcentage le plus élevé de vapoteurs parmi les États membres de l’UE, tandis que l’Espagne et la Turquie enregistrent les pourcentages les plus faibles. Fait intéressant, les vapoteurs quotidiens sont plus nombreux que les vapoteurs occasionnels dans plusieurs pays.

Conclusion

Le tabagisme reste un problème de santé publique pressant dans plusieurs pays d’Europe, les hommes comme les femmes étant confrontés à des taux élevés de tabagisme. Malgré ces difficultés, plusieurs initiatives ont permis de réaliser des progrès significatifs dans la lutte contre le tabagisme, notamment l’interdiction de la cigarette dans les espaces publics et l’encouragement au sevrage tabagique. Par conséquent, les gouvernements devraient continuer à mettre en œuvre des mesures efficaces pour lutter contre le tabagisme et ses effets néfastes sur la santé.